Les églises de Six-Fours

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Paroisse Sainte Anne de Six-Fours

VENDREDI 23 MARS – 19h30

CONFÉRENCE ÉSOTERISME - EXORCISME

PAR LE P. FROPPO

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La Communauté de Six-Fours, connue à partir du haut moyen-âge sous le nom de Six Fors, était séparée au nord de la Communauté d'Ollioules (Oloes/Huile ) par une ligne Est-Ouest partant de l'extrémité de la rade de Toulon (Telo Martius) à Lagoubran, et aboutissant à la rivière la Reppe qu'elle longeait jusqu'à son embouchure près du petit hameau de Pécheurs de Saint-Nazaire, longtemps occupé par les Sarrasins. La communauté appartenait alors aux Abbés de Saint-Victor de Marseille. Le village, au sommet de la colline, était ceint de deux, puis trois solides remparts à l'abri desquels se réfugiaient les populations avoisinantes lors des multiples invasions des barbares venant du Nord, ou des Sarrasins venant de la mer. jamais cette redoutable citadelle, protégée par la nature et la valeur de ses habitants, ne fut prise d'assaut.
A partir de 1486, date du rattachement de la Provence à la France, laissant principalement à leurs femmes et leurs enfants le soin des cultures, les Six-Fournais eurent une vocation maritime et s'orientèrent vers les travaux de construction navale à La Seyne ( La Segno, plaine marécageuse où croissait en abondance une plante aquatique appelée "Siagno" ) qui se sépara de la métropole de Six-Fours en 1657. La communauté comptait alors 4800 habitants pour 12000 à Toulon.
 
Au XVIllème siècle, les habitants descendirent petit à petit dans la plaine et l'on peut dire que le village s'établit définitivement où l'on pêchait "rana" ( la rainette ) à Raynier ou Reynier, à partir de 1800. C'était peu après les bouleversements apportés par la Révolution au cours desquels le capitaine Buonaparte fut blessé sur le terroir de Six-Fours en conduisant l'assaut victorieux de la forteresse couronnant la presqu'île de Balaguier.
En 1859, le chemin de fer arriva à Toulon. En 1875, la construction d'un fort militaire important donna le coup de grâce au vieux village. Seule la Collégiale est épargnée avec la partie dite "La Bourgade" sur la pente Est fortifiée de 1578 à 1633 (Porte d'Ollioules). Mais disparaîtront à jamais l'église Sainte-Marie de Cortine et la partie la plus élevée de la ville, avec son château, appelée " Cortina" du latin cortina, trépied sur lequel on rendait les oracles des dieux.