Les églises de Six-Fours

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Paroisse Sainte Anne de Six-Fours

VENDREDI 23 MARS – 19h30

CONFÉRENCE ÉSOTERISME - EXORCISME

PAR LE P. FROPPO

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Les cloches de la nouvelle église ont été mises en place dans le clocher, après leur bénédiction par monseigneur Rey, le samedi 8 janvier 2005.
Elles ont été fondues à Orléans, dans les établissements Bollée, vieille dynastie de « maîtres saintiers ».
La société familiale fut fondée au début du 18ème siècle (1715).

Au début itinérants, et réalisant sur place les moules, les Bollée réalisaient la fonte des cloches, aidés par les habitants des villages concernés.
Ils se fixèrent au 19ème siècle à Orléans.
Début novembre2004, un groupe de paroissiens s’est rendu à Orléans,
pour assister à cette opération spectaculaire de fonte des 2 cloches destinées à la nouvelle église Ste Anne et St Maximilien Kolbe.


Principales caractéristiques des cloches :
La cloche n°1 est dédiée à Ste Anne, la représentante des marraines est Henriette Hecquet.
Les inscriptions suivantes ont été gravées (noms de toutes les marraines):
« Je m’appelle Henriette, Faustine, Geneviève, Annick »
Traduction du texte biblique en latin : « Je confesserai ton nom dans la grande assemblée, je te louerai parmi tous les peuples » (Ps 35, verset 18).
La cloche n°2  est dédiée à St Maximilien Kolbe, la représentante des marraines est Mme Frédérique Vialatte.
Les inscriptions suivantes ont été gravées (noms de toutes les marraines):
« Je m’appelle Frédérique, Paule, Marie, Cécile. »
Traduction du texte biblique en latin : « Allez enseigner toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du St Esprit » (Mathieu : 28 – 19).
La petite cloche provient de l’église St Boniface, du village de La Stidia, près de Mostaganem. Elle fut fondue à Lyon en 1859. Elle est dédiée à St Jean-Baptiste, son parrain fut Pierre Juliard, et sa marraine Félicité Montalant (elle ne comporte pas de citation biblique).


Fabrication des cloches

Cette photo montre bien les éléments préparatoires
de la fonte des cloches et la constitution des différents moules : le noyau, la fausse cloche, qui sera détruite ultérieurement avant la coulée,
sur laquelle sont apposées les inscriptions
sur un moulage fait à la cire d’abeille,
la chape qui constitue le moule extérieur,
enfin le moule du couronnement de la cloche,
pour le moulage des anses d’accrochage de la cloche.

 

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Le four destiné à recevoir les lingots de cuivre (78%) et d’étain (22%), pour constituer le bronze des cloches.
A côté, enterrés dans une fosse les moules des cloches attendent l’arrivée du métal en fusion.




 

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Les photos ci-contre montrent les ouvriers contrôlant le bon déroulement de la fusion en plaçant judicieusement
les lingots et le bois de chauffage.

 

 

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Le maître saintier utilise des moyens modernes pour vérifier
la température du métal en fusion,
à l’aide d’un pyromètre optique
il contrôle que la température du bronze
est bien de 1200 °C.



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Lorsque cette température est atteinte, le métal en fusion est dirigé vers les moules par des canaux de coulée,
des évents laissent échapper les gaz brûlants.

 

 

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Lorsque la coulée est terminée, après refroidissement,
les moules sont cassés et le métal à l’état brut apparaît.

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Enfin, des opérations de nettoyage et de polissage, révèlent la splendeur et l’éclat des nouvelles cloches,
qui annoncent les temps liturgiques de la paroisse.

 

 

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